mardi 26 août 2008

Clichés d'Ecosse

Tradition oblige










La cathédrale de St Andrews (enfin ce qu'il en reste ...)

















Vue de Stirling, The Highland cow, William (Braveheart) Wallace

lundi 25 août 2008

Faire et défaire ...

... les valises, c'est toujours être en vacances.

Donc, après avoir vidé les valises écossaises (pulls, chaussettes, KWay), fait tourné deux machines aujourd'hui, je m'apprête à refaire les bagages pour la troisième fois des vacances.

Départ demain pour la Brie, destination certes peu exotique mais excellente pour le repos. J'explique. Je pars avec le Gnome me faire dorloter par ma môman (comprendre, je ne fais pas la bouffe, je ne mets pas le couvert, je ne fais pas la vaisselle, je ne fais RIEN).

Au programme, ballades en vélo si le temps le permet direction le très secret meilleur roncier producteur de mures sauvages, ramassage des dites mures, et confitures, confitures, confitures...

Et deux matinées exclusivement réservées à mon loisir favori, la photo à la chaine de l'état civil ancien d'un village voisin (prévu, la numérisation des registres de 1792 à 1802).

Après tout çà, il faudra se résoudre à rebrancher les neurones "boulot", l'évaluation AERES étant prévue mi-octobre ...

Flowers of Scotland

L'Ecosse c'est beau, mais c'est humide,
mais qu'est-ce que c'est beau, mais qu'est ce que c'est humide...

8 jours bien remplis, un peu de tourisme, un peu de science, re-un peu de tourisme, le tout sous un ciel gris plomb, des trombes d'eau et une température extérieure allant de 13°C les mauvais jours à 18°C LE jour de beau temps (nous étions alors à Edimbourg).

La très bonne surprise de ce séjour, aura été de découvrir que le Haggis, c'est bon! Je ne détaillerai pas sa composition par pitié pour les âmes sensibles, mais moi qui n'aime rien j'ai vraiment regretté de ne pas en avoir plus dans l'assiette.

Nous sommes devenus imbattables sur l'histoire de l'Ecosse. En gros, ils ont passé leur temps à se bastonner entre eux pour savoir qui serait le roi, jusqu'à ce que les anglais mettent tout le monde d'accord ... L'exception notable à ce résumé est la pâté que les Ecossais ont infligés à l'Angleterre (Braveheart pour ceux qui se cultivent uniquement au ciné), et qui est évoquée dans l'hymne "national" écossais, Flowers of Scotland.

O Flower of Scotland
When will we see
Your like again,
That fought and died for
Your wee bit Hill and Glen
And stood against him (ENGLAND !)
Proud Edward's Army,
And sent him homeward
Tae think again.

The Hills are bare now
And Autumn leaves lie thick and still
O'er land that is lost now
Which those so dearly held
That stood against him
Proud Edward's Army
And sent him homeward
Tae think again.


Those days are past now
And in the past they must remain
But we can still rise now
And be the nation again
That stood against him (ENGLAND !)
Proud Edward's Army
And sent him homeward,
Tae think again.

0 Flower of Scotland
When will we see
Your like again,
That fought and died for
Your wee bit Hill and Glen
And stood against him
Proud Edward's Army,
And sent him homeward
Tae think again.


En italique les couplets qui ne sont pas chantés lors des matches, et pour ceux qui veulent entendre ce que çà donne, c'est . Le England entre parenthèses n'est pas dans le texte, mais traditionnellement, les écossais le hurle lors des matches contre la perfide Albion (ils ont la rancune tenace !).

lundi 18 août 2008

Chroniques de la connerie ordinaire

Au bord de la rivière, il nous fut donner de côtoyer la famille candidatant pour le titre de « connard de l’année ». Alors que nous et d’autres parents passions notre temps à expliquer à nos rejetons que jeter des cailloux dans la rivière est certes un jeu passionnant pour peu qu’on soit génétiquement pourvu d’un X et d’un Y, il n’en demeurait pas moins que c’était un jeu con ET dangereux, certains nageurs ayant la stupide habitude de se mouvoir sous l’eau, donc d’être invisible aux yeux de l’apprenti lanceur de poids,
alors donc que nous tentions de tenir notre rôle d’éducateur, cette famille composée d’une brochette d’adultes décérébrés et d’une ribambelle d’enfants entre 18 mois et 15 ans (au jugé) avait érigé comme THE jeu de l’été de caillasser la partie de la famille se baignant.

Quand on a un peu suivi l’actualité fait-divers de l’été, on comprendra pourquoi un tel comportement eu vite fait de me faire voir rouge. A ma grande honte, je me suis abstenue de toute intervention, ayant le secret espoir qu’un de ces crétins se prendrait enfin un galet dans la tronche. L’apprentissage par l’erreur, est un des meilleurs à mon avis.
Làs, les lanceurs étaient d’une telle maladresse que jamais ils n’atteignirent leur but (heureusement soit dit en passant pour les innocents baigneurs qui se trouvaient à proximité).

Cela dit, l’actualité de Bonifacio est dramatique. Lisant les news web sur des sites de haute tenue (LCI, Yahoo, et j’en passe et des meilleures) je suis sidérée de la violence des commentaires laissés par les lecteurs. En bref, laissons ces ados pourrir en prison pour les 20 ans à venir, ils n’avaient qu’à réfléchir. Ben oui, mais le propre de la connerie est que si on réfléchissait …Loin de moi l’idée de ne pas sanctionner ces deux jeunes ados, dont la crétinerie sans borne a conduit au décès d’un bébé. Il me semble malheureusement que la prison n’est pas la bonne réponse, surtout dans ce cas précis où l’incarcération est préventive. On les voit mal retourner demain balancer des pavés dans la mer.
Et surtout, surtout, je suis sidérée de découvrir autant d’adultes responsables et respectueux des lois qui ont été auparavant des ados responsables et respectueux des lois.

dimanche 17 août 2008

Lectures estivales

En 16 jours, j’aurai avalé un certain nombre de pages, avec à la clé finalement pas mal de déception.

Millénium, ou comment ai-je pu me faire ballader ? Bon, je n’ai rien contre les best-sellers, mais forcément j’en attends beaucoup, souvent trop en fait. Bref, j’avais lu le tome 1 en Juillet, et avais été agréablement surprise. Sans états d’âmes, j’ai donc mis les tomes 2 et 3 dans les valises… Franchement, on peut très bien s’arrêter sur le premier. Le deuxième est plus convenu, le troisième limite chiant, sauf deux chapitres en fin de bouquin.

A genoux (M. Connelly) : LA déception du mois. Non pas que l’histoire ne soit pas intéressante, mais le père Connelly, sur ce coup là a fait du service minimum. Un Harry Bosch sans vague à l’âme, ni bitures sur la terrasse en écoutant un standard jazz (enregistrement 1958 sinon c’est nul), ni même engueulade avec la hiérarchie, çà fait bizarre. Ce qui m’a le plus déçu c’est d’avoir dès le deuxième chapitre compris qui était le meurtrier, bien que le mobile m’ai échappé (mais il est d’un tel convenu que j’espérai mieux). Surtout c’est torché, genre je ne vais pas faire 50 pages de plus.

Profondeurs (H. Mankell) : rien à dire, du grand Mankell, d’un déprimant ! Franchement, lire cet auteur ne donne pas envie d’aller vivre en Suède … Bon, un bon roman, d’une tristesse épouvantable (quoique, les ames grises sont bien pire dans le genre). A lire sous le soleil impérativement !

La course au mouton sauvage (H. Murakami) : Génial m’avait dit la libraire… comme somnifère oui, je confirme génial ! Bon, je n’accroche pas du tout à ce livre. Moralité, je l’ai commencé deux jours avant le départ, l’ai laissé tomber en cours de vacances pour lire tous les autres, puis m’y suis remise pour le voyage retour…Et bien, même en voiture je me suis endormie, moi qui suis une passagère flippée incapable de somnoler, on ne sait jamais, la mort pourrait me rattraper pendant le sommeil. Donc toujours pas fini, et à mon avis j’en serai au même point au retour d’Ecosse.

Le vrai problème de tout çà, est que je n’ai plus un seul livre en stock pour la suite des vacances, et pas le temps de passer au ravitaillement. Il me faudra donc soignement choisir quelques compagnons de relecture pour la semaine à venir.

samedi 16 août 2008

Ratatouille

C'est un de mes plats préférés, à réaliser et à déguster.
L'inconvénient, c'est qu'il faut avoir 1h30 devant soi pour se lancer.
L'avantage, c'est que pendant 1h30 on est indisponible.

Voila donc pour les gourmets qui passeraient par là, la recette de la Ratouille1 maison:

Prévoir:
Une belle aubergine
2 oignons jaunes
Un poivron (jaune pour l'esthétique du plat, mais rouge ou vert font l'affaire)
3 courgettes de bonne taille (pas trop grosses)
4 tomates charnues et juteuses (l'idéal est de prendre de l'olivette)

Huile d'olive, sel, poivre, ail, herbes de provence.
1 grande poële, un faitout (en fonte de préférence)

C'est parti pour 1h30 de boulot:

- Couper l'aubergine en rondelles (1/2 rondelles dans la partie la plus large). Les répartir sur un plat, saupoudrer de gros sel. Réserver.
- Emincer les oignons, les faire blondir à la poële dans de l'huile d'olive.
-Pendant qu'ils dorent, débiter le poivron en lamelles puis en dés. Bien ôter les pépins et les parties blanches à l'intérieur.
- Transférer les oignons dans le faitout en les égouttant.
- Faire revenir le poivron dans la poële (ajouter une goutte d'huile si les oignons ont tout bu)
- Pendant ce temps, débiter les courgettes en rondelles fines. Surveillez les poivrons, çà brule très vite...
- Transférer les poivrons dans le faitout en les égouttant.
- Faire revenir les courgettes dans la poële en ajoutant de l'huile si nécessaire. On arrive dans la partie consommatrice de temps, car je fais dorer toutes les tranches sur les deux faces.... donc, peu de courgettes à la fois dans la poële, et retourner chaque tranche une à une...
- Lorsque les tranches sont bien dorées, transférer dans le faitout, et continuer jusqu'à être venu à bout du stock de courgettes.
- Egoutter les aubergines qui ont dû rendre un peu d'eau. Ne pas hésiter à presser les tranches pour qu'elles dégorgent bien. Faire revenir l'aubergine dans la poële en ajoutant de l'huile d'olive régulièrement (incroyable ce que la chair d'aubergine peut pomper comme huile...). Comme pour les courgettes, veiller à ce que les tranches soient dorées des deux cotés.
- Transférer l'aubergine dans le faitout.

- Mélanger tous les légumes revenus à la spatule. Saler, poivrer, ajouter des herbes de provence (il faut être généreux) et l'ail (personnellement, j'utilise l'ail lyophilisée). Les puristes mettront une ou deux gousses d'ail et un bouquet garni, thym, persil, laurier.

- Débiter les tomates en quartiers, les mettre sur les légumes revenus. Couvrir le faitout, cuire 45 minutes à feu doux. Penser à touiller les légumes de temps en temps. Ce qu'il se passe pendant cette dernière étape, les tomates rendent du jus, les légumes rendent l'huile, le tout se mélangeant. Une bonne ratatouille n'est pas sèche, elle est juteuse.

- Après cuisson, soit on est raccord et on consomme immédiatement (je n'y arrive jamais), soit on réchauffe avant de servir...

S'il en reste c'est également très bon froid !

La semaine prochaine, la recette du Haggis, puisqu'après deux semaines dans les collines cévenoles nous partons nous geler dans les Highlands...



1Ainsi nommée désormais, car le Gnome lorsqu'il était plus jeune ne pouvait se sortir du "tatouille", et avait décidé de simplifier en Ratouille.

vendredi 1 août 2008

Transumance

Cré vin dieu!
Voilà l'été, les vacanciers vont arriver
Voilà l'été, les vacanciers vont arriver
Y s'en viennent on sait pas d'où
Y s'en vont par un autre bout
Voilà l'été, c'est l'invasion des vacanciers.

Lucien (c'est mon fils!)
Écris donc "œufs frais" sur la porte
En deux mots imbécile!

C'est les vacances, c'est la transhumance
Les vacanciers, c'est comme les fourmis
Ça se répand partout dans le pays
Plus ça va et plus ça s'enhardit
L'an dernier, j'en avais ben trouvé un dans mon lit, oui!

Le vacancier du mois d'août, c'est vraiment une race à part
C'est comme des hiboux avec leurs lunettes noires
Y se promènent quasiment nus
On voit plus de poil que de tissu
Moi je rigole quand y s'assoient dans mes gratte-culs.

etc, etc...
Les Vacanciers/ Ricet Barrier

Le blog se met donc au vert pour un mois ... peut être moins si j'ai du courage lors des escales raccordées au monde virtuel ...