jeudi 29 janvier 2009

Le mépris

Quand j'ai écouté çà (et que pour être sure de ne pas être victime d'hallucinations acoustiques, j'ai téléchargé le document pdf et l'ai relu), je dois avouer que la colère m'a gagné et n'est pas prête de me quitter.

Quelle arrogance, quelle suffisance, et pire que tout quel mépris pour un corps d'état qui travaille depuis des années dans des conditions déplorables, et qui malgré tout continue à produire des connaissances, les diffuser, et maintenir notre pays dans le top 10 de la recherche mondiale.

Ce soir, alors que j'allais poster ce bref billet, je viens de lire la prise de position d'Albert Fert sur l'excellent blog {sciences2} de Sylvestre Huet. Un peu de baume au coeur après l'agression commise par la plus haute autorité de notre pays. Merci à vous Mr Fert.

6 commentaires:

Le Piou a dit…

Ha bah moi, je suis content...
Pass'que avec mon commentaire sur le precedent poste, j'ai demontre que je pouvais etre President de la republique. En mieux meme, moi en 4 mots, je dis ce qu'il explique dans son discours.
Je suis trop fort.

Les gars, j'me presente a la prochaine.

Roberta a dit…

je veux bien être ministre de la recherche alors!

Anonyme a dit…

C'est vraiment minable. Pour ne pas a avoir a suivre le conseil du piou, je vais rester ou je suis.

Anonyme a dit…

Moi je me sens un peu nul de ne pas avoir manifesté hier, même si le film que j'ai vu était très bien. C'est décidé, je me mets en grève dès lundi.
Le plus affligeant dans le discours de Sarkozy, c'est le style. Il ne manque plus que de le ponctuer de "Ben mon gars" et de "C'est vrai, coâââ".

Le Piou a dit…

Roberta: tu rigoles? toi , a la recherche? ca serait du gachis...
Je pense plutot a l'interieur.
Pass'qu'un peu partout y'a des coups de pieds au cul qui se perdent...

;-)

D'ailleurs j';ai une idee: et si la recherche dependait de l'interieur?
Super pratique pour les manifs...

Anonyme a dit…

Il semblerait que Alain Trautman ait aussi publié un commentaire pas mal à propos de ce discours. Je vais le regarder de plus près et tâcher de le passer au crible de mon analyse. Toujours avec l'idée de devenir un leader d'opinion.