Après les rigueurs de Février (-10° sous abri chez moi), il fallait s'attendre à dénombrer les morts au jardin. C'est finalement moins pire que ce que je craignais.
Raides grillés, et bons à jeter malgré moultes protections anti-glaciation, les deux énormes lauriers-roses (dont l'un était blanc au demeurant). Rectifiés définitivement les pieds de thym du potager, alors que ceux du fond du jardin, moins bien exposés ont survécu, c'est à n'y rien comprendre.
Rescapés mais mal en point le céanothe qui a perdu dans l'affaire 50% de sa ramure, et le jasmin étoilé qui redémarre du pied en ayant donc perdu environ 80% de sa hauteur, pour les fleurs on repassera. Sacrifiée la floraison des narcisses et des camélias, dont les boutons floraux qui s'ouvraient en janvier (le temps étant anormalement doux) n'ont pas survécu à la vague de froid.
Depuis, le temps n'est pas des plus agréables mais, la pelouse est splendide et les arbres et arbustes couverts de fruits, qui n'attendent plus que soleil et chaleur pour maturer.
A tout chose malheur est bon, la fraicheur des jours et des nuits n'est pas propice à la plantation des pieds de tomates, et c'est tant mieux car pour ma deuxième tentative, j'ai de nouveau merdouillé dans la préparation des plants. J'avais fort bien retenu
la leçon de l'an passé, j'ai donc commis une autre erreur cette année, en me trompant de terreau pour le repiquage des plantules. J'ai pris le terreau à arbustes et rosiers, erreur colossale, cette terre est trop riche et les racines des plantules ont brulé. Les plans ne démarrant pas, j'ai refait des repiquages tardifs dans un terreau "potager" qui devrait me permettre de planter les pieds avant
décembre juillet. Bref, ce n'est pas encore cet été que nous dégusterons nos tomates (peut être en automne si l'arrière saison est aussi belle qu'en 2011, croisons les doigts).
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