Les informations nous arrivent enfin en ce qui concerne les rapports d’activité des chercheurs à joindre au rapport d’activité de l’institut. (Il était temps, le dossier est à rendre pour fin juin..)
Heureusement que l’on nous a bien expliqué que ce nouvel organisme allait mieux nous évaluer que nos anciennes structures, parce qu’il faut bien avouer que çà ne saute pas aux yeux lorsqu’on consulte le document que nous devons fournir…
Avant (et une fois encore je ne dis pas que le système précédent était parfait et qu’il ne fallait rien changer, loin de là), nous étions soumis tous les ans à une évaluation rapide via les «CRAC» (Compte Rendu Annuel d’activité des Chercheurs), et tous les deux ans à une évaluation approfondie (rapport à 2 ans ou rapport à 4 ans, ce dernier étant en phase avec le quadriennal de l’institut) où en plus du CRAC nous devions écrire un rapport d’activité plus détaillé, où nous devions justifier de nos orientations scientifiques et stratégiques.
Revenons aux CRAC. Qu’y trouvait-on? Une série de renseignements administratifs pré-remplis (et oui, le CRAC se remplissait online…), un paragraphe concernant les «points forts de votre recherche», une section sur les articles publiés dans l’année, une sur les congrès où nous étions allés, une sur les financements obtenus, une sur les collaborations, une sur les activités de management de la recherche (expertise pour des agences, referring d’articles, appartenance à des instances d’évaluation de différents organismes,…), une sur les responsabilités locales (intra institut), une sur la valorisation.
Heureusement l’AERES va enfin permettre d’évaluer correctement et impartialement les chercheurs, à l’aide notamment de …. de quoi au juste?
Le rapport individuel à 4 ans ? Non, ils n’en veulent pas.
Le rapport des chefs d’équipe sur les activités passées et futures? Ben non, ils n’en veulent pas non plus.
Grâce à la «Fiche individuelle d’activité concernant les quatre dernières années»… Une super CRAC en quelque sorte. Sauf, que cette fiche ne doit pas dépasser 4 pages (une par année?) et qu’une note de bas de page stipule que
J’avoue ne pas trop comprendre…
Que trouve-t’on dans cette fiche? Une page de renseignements administratifs, puis nous devons renseigner les sections suivantes:
C’est tout? Oui, c’est tout, mais comme on ne dispose que de 3 pages (une est pour l’administratif, rappel pour ceux qui dorment en me lisant), c’est finalement bien assez.
J’aime tout particulièrement les recommandations concernant les publications. Il faut d’ailleurs préciser si les journaux sont à comité de lecture ou non. M’enfin quoi, je ne publie pas dans JDM1.
Nous sommes nombreux à avoir décidé de refuser de fournir les facteurs d’impact et nombre de citations de nos papiers. Si l’AERES a choisi de faire de l’évaluation strictement bibliométrique de notre activité, c’est son problème qu’elle le fasse. Mais sans moi, merci.
Seule avancée positive à mes yeux, ce document doit être rempli par les enseignant-chercheurs, chercheurs, et grande nouveauté par les ingénieurs de recherche.
Sinon, je persiste à dire que je préférai l’ancien système, à mon avis bien plus sérieux sur la forme et sur le fond malgré toutes ses imperfections.
1Journal de Mickey, blague de commission de spécialistes…
Heureusement que l’on nous a bien expliqué que ce nouvel organisme allait mieux nous évaluer que nos anciennes structures, parce qu’il faut bien avouer que çà ne saute pas aux yeux lorsqu’on consulte le document que nous devons fournir…
Avant (et une fois encore je ne dis pas que le système précédent était parfait et qu’il ne fallait rien changer, loin de là), nous étions soumis tous les ans à une évaluation rapide via les «CRAC» (Compte Rendu Annuel d’activité des Chercheurs), et tous les deux ans à une évaluation approfondie (rapport à 2 ans ou rapport à 4 ans, ce dernier étant en phase avec le quadriennal de l’institut) où en plus du CRAC nous devions écrire un rapport d’activité plus détaillé, où nous devions justifier de nos orientations scientifiques et stratégiques.
Revenons aux CRAC. Qu’y trouvait-on? Une série de renseignements administratifs pré-remplis (et oui, le CRAC se remplissait online…), un paragraphe concernant les «points forts de votre recherche», une section sur les articles publiés dans l’année, une sur les congrès où nous étions allés, une sur les financements obtenus, une sur les collaborations, une sur les activités de management de la recherche (expertise pour des agences, referring d’articles, appartenance à des instances d’évaluation de différents organismes,…), une sur les responsabilités locales (intra institut), une sur la valorisation.
Heureusement l’AERES va enfin permettre d’évaluer correctement et impartialement les chercheurs, à l’aide notamment de …. de quoi au juste?
Le rapport individuel à 4 ans ? Non, ils n’en veulent pas.
Le rapport des chefs d’équipe sur les activités passées et futures? Ben non, ils n’en veulent pas non plus.
Grâce à la «Fiche individuelle d’activité concernant les quatre dernières années»… Une super CRAC en quelque sorte. Sauf, que cette fiche ne doit pas dépasser 4 pages (une par année?) et qu’une note de bas de page stipule que
"Les fiches individuelles compléteront la présentation de l’unité et ne sont pas destinées à l’évaluation des personnes. Elles seront jointes au dossier bilan et au dossier de demande de reconnaissance."
J’avoue ne pas trop comprendre…
Que trouve-t’on dans cette fiche? Une page de renseignements administratifs, puis nous devons renseigner les sections suivantes:
"1) Points forts de vos activités de recherche et résultats marquants :
Thèmes de recherche développés; précisez le cas échéant les collaborations nationales ou internationales associées.
2) Production scientifique :
Liste (auteurs, titres, références) de vos principales publications au cours des quatre dernières années, dans et hors le cadre de l’activité du laboratoire d’appartenance :
Des indicateurs bibliométriques (facteur d’impact de la revue, citations…) pourront être fournis par l’enseignant-chercheur ou le chercheur s’il le souhaite, en précisant la ou les bases de données utilisées.
Autres formes de production (brevets, ouvrages, rapports d’expertise,…)
3) Points forts de vos activités relevant des missions autres que la recherche :
Par exemple responsabilité pédagogique, enseignement, diffusion d’information scientifique et technique et autres actions de promotion de la science, actions de valorisation et de transfert, engagements contractuels, responsabilités administratives locales, nationales ou internationales, travaux d’expertise…"
C’est tout? Oui, c’est tout, mais comme on ne dispose que de 3 pages (une est pour l’administratif, rappel pour ceux qui dorment en me lisant), c’est finalement bien assez.
J’aime tout particulièrement les recommandations concernant les publications. Il faut d’ailleurs préciser si les journaux sont à comité de lecture ou non. M’enfin quoi, je ne publie pas dans JDM1.
Nous sommes nombreux à avoir décidé de refuser de fournir les facteurs d’impact et nombre de citations de nos papiers. Si l’AERES a choisi de faire de l’évaluation strictement bibliométrique de notre activité, c’est son problème qu’elle le fasse. Mais sans moi, merci.
Seule avancée positive à mes yeux, ce document doit être rempli par les enseignant-chercheurs, chercheurs, et grande nouveauté par les ingénieurs de recherche.
Sinon, je persiste à dire que je préférai l’ancien système, à mon avis bien plus sérieux sur la forme et sur le fond malgré toutes ses imperfections.
1Journal de Mickey, blague de commission de spécialistes…
1 commentaire:
Quoi? ca veut dire que mes articles dans Moto-Journal ne compteraient pas?
Voila pourquoi je rentre pas...
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