vendredi 21 octobre 2011

En direct du potager

Pour les nouveaux qui découvrent ce blog (et les anciens qui ont dormi 100 ans depuis mes précédents posts), nous avons déménagé dans une maison il y aura bientôt deux ans. Qui dit maison dit jardin, qui dit jardin dit méga boulot (et donc blog en jachère). Bref, la première année a été consacrée au débroussaillage, arrachage, replantage, préparation de nouvelles perspectives. Cette année, j'ai finalement eu le temps de démarrer ce qui me tenait à coeur, un potager.
Il est minuscule, pas comme celui de la reine-mère, mais bien suffisant pour produire quelques légumes et avoir raison de mon dos lorsqu'il faut labourer.
Bref, en premiers essais nous avons eu les haricots verts (grande réussite) en juillet puis une planche supplémentaire mi-septembre. J'avais parié que septembre serait beau, j'ai eu raison de resemer début août.


Les tomates, qui s'en sont finalement mieux sorties que je n'aurai pu espérer. Il faut dire que j'avais un peu merdé mes semis ... en mars. Suivant les conseils de la reine-mère, j'ai attendu que mes plantules aient 4 feuilles avant de les mettre en petits pots. Et bien, il ne fait pas bon être biologiste pour jardiner. En fait, ce n'est pas 4 feuilles, c'est les cotylédons et DEUX feuilles qui sont le bon moment pour transplanter. Bref, mes plantules étaient trop hautes, elles ont eu du mal à forcir, et donc mes plants se sont pris un mois dans la vue pour la mise en terre. Ce qui est très con quand on se rappelle de la météo de cette année ...
Au lieu d'être plantées mi-mai (et d'avoir bien chaud pendant un bon mois), elles l'ont été mi-juin ...


et ont claqué des dents jusqu'en septembre. Bref, je désespérais que les fruits murissent un jour, quand septembre a sauvé la situation (voir les haricots). Bon, ça c'est pour les succès ...

Réussite médiocre pour les carottes. J'ai fait un rayon de 2 mètres, et à l'arrivée, 5 carottes récoltées, c'est maigre ! Je pense que la sécheresse d'avril mai est responsable de cette récolte minable. Cela dit, miam qu'elles étaient bonnes.
Coté échecs, la courgette. Elle a démarré super bien profitant des chaleurs de mai (contrairement aux tomates qui tentaient de forcir un peu ...), et a donné son premier fruit qui a fait la joie des ramiers qui crevaient de soif rapport à la météo. Après, c'est un peu parti en cacahuète, elle a "pris le blanc", n'a plus produit que des fleurs mâles (que j'aurais pu récupérer pour les faire en beignets, on verra ça l'an prochain), et même après traitement au soufre, n'a jamais redémarré ... sauf en septembre, sauf que du coup c'était trop tard.

Voila pour les légumes d'été.

Ceux d'automne semblent mal engagés. Début septembre, j'ai acheté du plan de poireaux (50 plans à 6€50). J'en ai planté 24, et après élimination des plus faiblichons, donné les 17 restant à mon voisin. Ben c'est la cata intégrale. Il ne me reste que 5 survivants qui ne grossissent pas, aucun chez le voisin. Il parait que ce n'est pas une année à poireaux. Dont acte. Si quelqu'un sait comment on reconnait une année à poireaux d'une année sans, je suis preneuse. En attendant, si j'arrive à consommer un ou deux poireaux du jardin, j'espère qu'ils seront bon, parce qu'au prix au kilo où on va arriver ...
Enfin, j'ai un rang de navets, qui pour l'instant à l'air correct ... verdict lors de l'arrachage (il faut d'ailleurs que je trouve comment on sait que c'est le moment, et comment on les conserve).

Bientôt le potager va entrer en hivernage. Si vous avez des suggestions de plantation pour l'an prochain, n'hésitez pas !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce n'est pas une année à poireaux quand les poireaux sont ratés... facile non?
Dans les légumes d'automne/hiver: la mache.
Pour la saison prochaine: qques patates pour le plaisir des pommes de terres nouvelles, les radis, la salade (faire un petit semis tous les 15 jours sous peine de se retrouver à ne manger que ça... Eviter poivrons et aubergines, sauf sous chassis (mais dans ce cas il faut bien gérer l'arrosage, pfff).
Le concombre est sympa aussi, et incomparable par rapport à ceux du supermarché.

Anonyme a dit…

Ya plein de nouveaux posts par ici. vivement que je me trouve un ordi pour lire tout ça.

Mo a dit…

Tu m'as fait mourir de rire...

Je vais te dire un secret : le potager fait ce qu'il veut et il ne sert à rien de le contrarier.

L'an dernier, j'ai dû ressemer 3 fois les carottes. Quelque chose les boulottait. J'ai appris que le bébés limaces (environ 2mm et quasi invisibles) pouvaient venir à bout des minuscules plants de carottes en train de lever. seule solution : semer à nouveau (sur-semer comme ils disent) en espérant ne pas se trouver à la période optimale de ponte des limaces car ces bébés limaces ne sont pas tentées par les hélicides du commerce.
Et, cette année, va comprendre : j'ai plein de superbes carottes, même pas farcies aux larves de la mouche de la carotte (j'ai mis de l'insecticide idoine en granulés en même temps que les graines, j'avoue).
Pour les tomates, j'ai eu les mêmes problèmes que toi. Je n'ai pu les mettre en pleine terre que dans la première quinzaine de juin et elles n'ont commencé à produire que dans la deuxième quinzaine d'août.
L'an prochain, je mettrai les plants en terre plus tôt, car c'est seulement en pleine terre qu'ils grossissent bien, en appartement ou en serre, ils s'étiolent faute de lumière. Mais j'installerai des tunnels de film plastique sur des arceaux pour les réchauffer.
Je ne fais plus de poireaux ni de choux car cela ne marche pas chez moi. Même les radis, bof... Par contre, les haricots, petits pois, carottes, navets, tomates : impec!

Donc, je me limite à ce qui marche.

Au fait : pour le "blanc" de tes courgettes, je crois que c'est inhérent à cette famille de légumes...

j'ai répondu à ton commentaire chez moi.

Bonne semaine à toi.
Mo