lundi 13 octobre 2008

Bricol'girls

Certes, je suis silencieuse depuis le début du mois. Mais les journées sont plus que courtes pour qui déménage un labo...

Résumé des épisodes précédents:
Ici, je racontais comment les travaux qui avaient déjà un an de retard allaient tourner au cauchemar
, je confirmais que mes pires prévisions étaient encore trop optimistes
Enfin, j'adoptais une nouvelle stratégie pour pouvoir déménager avant que les locaux précédents ne s'apparentent à un meublé sordide pour clandestins.

Et donc, la semaine du 29 septembre au 3 octobre nous déménageâmes enfin...

Dit comme cela, tout est simple. En fait, la situation fut bien plus éprouvante nerveusement.
Alors que j'étais en congrès aux états-unis, je reçu un appel au secours de mon thésard, à qui on avait dit que le déménagement se ferait le 22 septembre non négociable si l'on voulait l'aide des hommes en bleu. Sauf qu'il était hors de question que j'accepte un tel dictat alors que j'attendais depuis 2 ans. Cette date que l'on tentait de nous imposer tombait pile entre deux avions.
Après un échange de mails d'une amabilité toute relative, et un passage éclair au labo, je réussi à imposer les 29 et 30 septembre comme jours de transumance.

Il me semblait évident que si ce déménagement se précipitait c'est que les travaux étaient enfin fini-n-i-ni.

Je n'ai vraiment pas été déçue!

En deux jours nous avons bougé tout le lourd et tout réinstallé ...
Sauf que les meubles muraux du nouveau labo (choisis début septembre) n'avaient pas été commandés... et donc de rangement aucun. A ce jour, la situation est toujours en stand-by, et la vaisselle stérile entassée dans des cartons qui migrent au gré des besoins en espace des uns et des autres.
Sauf que la cellule informatique qui devait finaliser le cablage, ne m'avait pas prévenue que je devais fournir les cables ethernets, switch et autres gadgets permettant de se connecter, laissant la partie labo coupée du monde (sans téléphone, le responsable ne voyant pas l'intérêt d'un téléphone dans un labo...).
Sauf que les services techniques de la fac ne sont toujours pas venus changer le carreau cassé (tant que le labo était vide, il n'y avait pas urgence c'est logique!) ni élaguer l'arbre dont les branches bloquent deux autres fenêtres.
Sauf que la nature ayant horreur du vide, et mon emménagement ayant tardé, l'espace dans le -80°C qui m'était réservé avait été réquisitionné par une autre équipe. Tout le matériel biologique du groupe est donc localisé dans l'ancien batiment (nous espérons pouvoir faire le transfert cette semaine).

Coté bureaux, guère mieux, puisque j'ai fini par aller chercher scie sauteuse et perceuse chez moi pour terminer l'aménagement des locaux (ce qui m'a valu une engueulade sur le thème "c'est pas à toi de faire çà"; certes, mais quand ceux dont c'est le job ne font pas ...), que j'ai attendu plus d'une semaine les adresses IP pour mes machines, et que j'ai réalisé que nous avions 1 seule clé bureau pour 5 utilisateurs (détail qui a son importance quand celui qui a la clé part en verrouillant sans avoir vérifié qu'il était effectivement le dernier à partir...).

Et çà c'est pour les bonnes nouvelles...

La suite un autre jour, avec photos à l'appui.

Vous comprendrez je l'espère mon absence de communication bloguesque, mais là vraiment, le coeur n'y était pas.

Sinon mes nouvelles recrues sont hyper efficaces et bricoleuses ... heureusement !!

1 commentaire:

Le Piou a dit…

Bricol'girls? Photos? Serieux?