samedi 1 août 2009

Rentrer maison

Voici la version que je n'avais pas eu le temps de mettre en ligne. Elle date du 31 juillet au matin.
Lever 6h30, ma première pensée est que dans exactement 24 heures je serai à Paris.
Malheureusement, ma 2ème pensée est que je ne dormirai probablement pas au cours des prochaines 24 heures.
Je déteste aller vers l'est, mais c'est certainement le moyen le plus rapide d'être de retour chez soi.
La suite des évènements m'a donné tort. J'ai largement eu le temps de dormir au cours de ces 24 heures. Same player shoot again, j'espère vraiment être chez moi dans moins de 24 heures. Probablement sans sommeil, mais franchement ça m'est devenu totalement indifférent. Je veux juste être à la maison. Rien de plus.
Si quand même, le plus vite possible.

Le retour du chat noir

Vraiment, le doute n'est plus permis, je suis plus que maudite en ce qui concerne les voyages. Pourtant tout avait bien commencé. Mais, est arrivé le jour tant attendu du retour dans la mère patrie.
Je viens d'ajouter une nouvelle expérience à mes déboires divers et variés. L'erreur sur le jour de retour. C'est très simple, il suffit de dire qu'on veut être de retour en France le 1er aout. A une blonde décérébrée qui n'a jamais entendu parler de fuseaux horaires. Et vous a donc réservé une place sur un vol quittant les USA le 1er aout. Comme je suis d'un naturel somme toute confiant, je n'ai absolument pas vérifié que les dates de voyage étaient correctes. Je me suis donc présentée comme une fleur ce jour, 31 juillet, au comptoir d'enregistrement d'Air France. Pas de passager enregistré à mon nom. Après une (très) longue attente j'ai enfin pu parler à la personne devant régler le problème. C'est là que j'ai appris que mon nom n'était pas dans la liste passager tout simplement parce que ma réservation était pour le lendemain. C'est là que j'ai également appris (ou plutôt eu confirmation) qu'Air France a définitivement rayé de son vocabulaire l'expression "Geste commercial". Mon billet est pour demain, il est non échangeable, si je voulais partir aujourd'hui il me suffisait de payer la modique somme de 2200 $.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, il m'a été demandé à l'extrème bord de la politesse d'aller inonder un autre endroit.
Et voila comment on se retrouve dans un hôtel d'aéroport, zone glauque s'il en est, uniquement déservi par un courtesy bus, excluant de fait toute possibilité d'aller, faute de retour maison, claquer l'argent du ménage dans les boutiques Bostoniennes.
Ce qu'il y a de bien dans tout ça c'est que non seulement toute la famille doit retarder d'une journée le départ en vacances, mais que je perds plus de 24 heures de ma courte vie à attendre un avion qui, si j'ai de la chance, ne sera ni retardé, ni annulé.
Maudite. Définitivement maudite.