Je me fais violence pour poster un billet. Après tout, malgré mon long silence, vous êtes encore quelque uns à passer ici.
Pourquoi ce silence? Disons que tout est dans le titre. Je ne vais pas bien. Et j'ai horreur des blogs pleureurs.
Je suis d'une humeur maussade, et tout ce que je pourrai écrire en ce moment que ce soit rive droite ou rive gauche ne serait pas vraiment à classer dans la grosse marrade.
Je vous laisse juges:
Je pourrais écrire sur tous ces sujets, mais avouez que ce serait d'un déprimant...
Pourquoi ce silence? Disons que tout est dans le titre. Je ne vais pas bien. Et j'ai horreur des blogs pleureurs.
Je suis d'une humeur maussade, et tout ce que je pourrai écrire en ce moment que ce soit rive droite ou rive gauche ne serait pas vraiment à classer dans la grosse marrade.
Je vous laisse juges:
- Je pourrais écrire sur cette (censurée) évaluation AERES pour laquelle nous n'avons toujours aucun retour. Et rien n'est pire pour les nerfs que l'incertitude.
- Je pourrais écrire sur la mise en place de la réforme du CNRS bien que la direction ne juge pas utile de nous tenir informés.
- Je pourrais écrire sur la grève qui s'étire et me semble de plus en plus vaine, mais la lecture du blog d'Anthropopotame est bien assez déprimante sans que j'en remette une couche.
- Je pourrais écrire sur un papier en préparation pour lequel je viens de subir un chantage assez gerbant qui me fait perdre la position de dernier auteur (alors que j'ai assuré et porté toute la direction scientifique du projet).
- Je pourrais écrire sur l'absolue incohérence du système des HDR et des qualifications (ah oui, au fait, je ne suis pas qualifiée).
- Je pourrais écrire sur l'état d'esprit français qui n'autorise absolument aucune erreur à aucun moment de sa vie.
- Je pourrais écrire sur la crise qui s'installe dans le pays, les magasins qui ferment dans ma ville, les prix qui montent et mon salaire qui baisse.
- Je pourrais écrire sur les amis qui nous quittent brutalement, et nous font durement prendre conscience que nous avons peut être moins de temps devant nous que nous n'en avons derrière.
Je pourrais écrire sur tous ces sujets, mais avouez que ce serait d'un déprimant...
2 commentaires:
Je sais que tu es en Belgique aujourd'hui - ciel bas, pays plat... Je ne pensais pas que ce que j'écrivais en ce moment était déprimant, je trouvais cela plutôt amusant. Ton moral et ton appétit reviendra bien vite, j'espère - on se fera un petit apéro en terrasse dans pas longtemps, d'ac?
Alors tu reprend cette liste et tu t'obliges a écrire l'anti liste... Si si c'est un exercice de style... Bon courage, je sais pour avoir vécu 5 ans aux pays bas, qu'avec un ciel si bas, le moral est en berne... Surtout lorsqu'il s'agit de l'ultime adieu...
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