Dans un commentaire du billet précédant, Aisling m'interpelle:
Alors, allons y d'un exercice de projection en partant du postulat que ce gouvernement aura la peau du CNRS. Cette hypothèse n'est pas surréaliste, le généralissime ayant annoncé dans son discours du 22 janvier, que nous devrions nous transformer en agence de moyen (traduire, devenir la NSF française, mais sans le budget faut quand même pas déconner). Reste le personnel, qu'il faudra bien recaser, vu qu'il a le mauvais gout de faire partie des fonctionnaires d'état.
Alors, allons y.
Première étape, très facile: Il l'a dit et répété ce jeudi, 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite ne sera pas remplacé. Les projections des départs en retraite chez nous sont assez claires, d'ici 5 ans, le CNRS devrait perdre (de mémoire) 20 à 25% de ses effectifs. Il suffit de ne pas les remplacer. Un sur deux au total, ne présume pas que toutes les administrations soient logées à la même enseigne.
Deuxième étape, pas très compliquée: dans le cadre de l'absorption des Sciences de la Vie par l'INSERM, on transfère ceux qui peuvent se recycler sans trop de mal. Ou bien, ceux que l'on juge dignes de l'excellence de l'INSERM (et qui donc échapperont à l'enseignement).
Troisième étape: On oblige les chercheurs à enseigner (dans le projet Pécresse, on parle de 64 hr d'enseignement). Et il y aura forcément des besoins d'enseignement, car les départs à la retraite coté fac sont encore plus importants qu'au CNRS. Là encore, il suffit de ne pas remplacer les partant. Si on veut de plus moduler les charges d'enseignement, à savoir les "bons" enseignent peu, les autres beaucoup, il faut bien fournir un réservoir d'intervenants.
Lissé sur 3 ans, je pense que c'est tout à fait jouable.
Bon, et bien il ne me reste plus qu'à commencer à réviser l'anatomie du cloporte pour assurer les TP de BA en L1 ...
Concernant l'avenir du CNRS, le gouvernement a beau y aller au bulldozer, je serai quand meme etonnee qu'ils reussissent a degager l'ensemble des chercheurs du CNRS d'ici un an, pour en faire quoi? Les re-affecter dans les universites "autonomes"?
Alors, allons y d'un exercice de projection en partant du postulat que ce gouvernement aura la peau du CNRS. Cette hypothèse n'est pas surréaliste, le généralissime ayant annoncé dans son discours du 22 janvier, que nous devrions nous transformer en agence de moyen (traduire, devenir la NSF française, mais sans le budget faut quand même pas déconner). Reste le personnel, qu'il faudra bien recaser, vu qu'il a le mauvais gout de faire partie des fonctionnaires d'état.
Alors, allons y.
Première étape, très facile: Il l'a dit et répété ce jeudi, 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite ne sera pas remplacé. Les projections des départs en retraite chez nous sont assez claires, d'ici 5 ans, le CNRS devrait perdre (de mémoire) 20 à 25% de ses effectifs. Il suffit de ne pas les remplacer. Un sur deux au total, ne présume pas que toutes les administrations soient logées à la même enseigne.
Deuxième étape, pas très compliquée: dans le cadre de l'absorption des Sciences de la Vie par l'INSERM, on transfère ceux qui peuvent se recycler sans trop de mal. Ou bien, ceux que l'on juge dignes de l'excellence de l'INSERM (et qui donc échapperont à l'enseignement).
Troisième étape: On oblige les chercheurs à enseigner (dans le projet Pécresse, on parle de 64 hr d'enseignement). Et il y aura forcément des besoins d'enseignement, car les départs à la retraite coté fac sont encore plus importants qu'au CNRS. Là encore, il suffit de ne pas remplacer les partant. Si on veut de plus moduler les charges d'enseignement, à savoir les "bons" enseignent peu, les autres beaucoup, il faut bien fournir un réservoir d'intervenants.
Lissé sur 3 ans, je pense que c'est tout à fait jouable.
Bon, et bien il ne me reste plus qu'à commencer à réviser l'anatomie du cloporte pour assurer les TP de BA en L1 ...
1 commentaire:
Non, Narayan, l'anatomie du cloporte, c'est en L2. En L1, on fait les accords du participe passé. (Au fait, "ça" s'écrit sans accent).
Enregistrer un commentaire