... de parler vaccins et vaccination, en écho aux billets du Piou (ici et là) et à celui de Bergère.
Premier commentaire, qui concerne le documentaire sur les accidents vaccinaux (à voir chez Bergère, j'ai la flemme de rechercher l'adresse), que je vous recommande vivement, et j'insiste, de visionner. Je dois dire que j'ai beaucoup appris de ce film et que son ton modéré plaide en sa faveur. Néanmoins, deux ou trois passages m'ont fait réagir. Le premier concerne l'affirmation (incrustée à l'image) que le calendrier vaccinal est le même au Québec et en France, alors que la personne qui parle présente le calendrier en vigueur aux USA (5'43"). Je pinaille me direz vous? Oui et non. Car en France on ne vaccine pas les nouveaux-nés contre l'hépatite B. Ou plus exactement, on ne procède à cette injection que pour les enfants nés de mère séropositive à l'hépatite B (tout comme on soumet à tri-thérapie les nourrissons de mères séropositives VIH). Parce que ces nouveaux nés là, et seuls ceux là, présentent un très haut risque de contamination. Rappelons au passage que ce vaccin n'est pas obligatoire en France.
Autres passages m'ayant gêné, ceux referrant aux accidents vaccinaux de deux enfants. Je ne remets pas en cause l'accident vaccinal, qui pour autant que je puisse en juger doit être considéré comme très probable. Ce qui me gène, c'est que les deux enfants en question présentaient des pathologies pré-vaccinales (une est microcéphale) qui auraient dû alerter les médecins, et leur faire envisager de ne pas procéder à la vaccination. Car les médecins ont accès aux fiches techniques qui stipulent les effets "indésirables" et les contre-indications au contraire des parents (franchement, je n'ai jamais lu les notices des vaccins, et l'aurai-je fait, je n'aurais probablement rien compris).
Ce que j'ai également retenu de ce documentaire est que les accidents vaccinaux se produisent principalement chez des individus "à risque". Il ne semble pas que nous puissions les identifier en "prévention", sauf bien entendu si vous êtes d'une famille à Lupus ou SEP. Une simple consultation bien menée permet sans aucun doute d'identifier de telles personnes. Pour les autres, j'ai peur qu'il soit très difficile de les éviter. Cependant, le bénéfice global apporté à la société par la vaccination devrait justifier à lui seul que la société indemnise ces personnes sans barguigner.
De ce documentaire je retiens également qu'il serait judicieux que l'OMS fasse procéder à une étude épidémiologique sur les adjuvants vaccinaux, et que cette étude ne remettrait pas en cause le principe de vaccination, mais permettrait de diminuer les accidents.
Enfin, il me semble qu'il est de la responsabilité de chaque parent de procéder ou pas aux vaccinations "de confort". En ce qui me concerne, (ou plutôt en ce qui concerne mon fils) j'ai choisi de ne pas. Le vaccin anti varicelle n'est pas disponible en France (sauf pour les personnes atteintes d'une pathologie rénale dont j'ai oublié le nom). J'ai refusé la méningite, car en cas de contact on peut procéder au vaccin immédiatement (et le réseau d'alerte fonctionne très bien). Rotavirus et grippe, c'est également non, même si dans le cas de la grippe l'épisode tristement célèbre de la grippe Espagnole (30 millions de morts au bas mot entre 1918 et 1919) devrait me conduire à militer pour la vaccination de toute la famille.
Pour finir, j'avoue avoir la chance de faire suivre mon enfant par un médecin "responsable". Jamais le Gnome n'a reçu plus d'un vaccin à la fois, et les injections ont toujours été séparées d'au moins 6 mois, et repoussées en cas de rhume, gastro ou autre. Une meilleure sensibilisation des médecins aux risques vaccinaux contribuerait probablement à diminuer les accidents.
PS: j'ai dit n'importe quoi dans un de mes commentaires chez le Piou (enfin, pas moi... Roberta!). On peut tout à fait se faire vacciner contre la rougeole hors association Rubéole/Oreillons. Dont acte.
Premier commentaire, qui concerne le documentaire sur les accidents vaccinaux (à voir chez Bergère, j'ai la flemme de rechercher l'adresse), que je vous recommande vivement, et j'insiste, de visionner. Je dois dire que j'ai beaucoup appris de ce film et que son ton modéré plaide en sa faveur. Néanmoins, deux ou trois passages m'ont fait réagir. Le premier concerne l'affirmation (incrustée à l'image) que le calendrier vaccinal est le même au Québec et en France, alors que la personne qui parle présente le calendrier en vigueur aux USA (5'43"). Je pinaille me direz vous? Oui et non. Car en France on ne vaccine pas les nouveaux-nés contre l'hépatite B. Ou plus exactement, on ne procède à cette injection que pour les enfants nés de mère séropositive à l'hépatite B (tout comme on soumet à tri-thérapie les nourrissons de mères séropositives VIH). Parce que ces nouveaux nés là, et seuls ceux là, présentent un très haut risque de contamination. Rappelons au passage que ce vaccin n'est pas obligatoire en France.
Autres passages m'ayant gêné, ceux referrant aux accidents vaccinaux de deux enfants. Je ne remets pas en cause l'accident vaccinal, qui pour autant que je puisse en juger doit être considéré comme très probable. Ce qui me gène, c'est que les deux enfants en question présentaient des pathologies pré-vaccinales (une est microcéphale) qui auraient dû alerter les médecins, et leur faire envisager de ne pas procéder à la vaccination. Car les médecins ont accès aux fiches techniques qui stipulent les effets "indésirables" et les contre-indications au contraire des parents (franchement, je n'ai jamais lu les notices des vaccins, et l'aurai-je fait, je n'aurais probablement rien compris).
Ce que j'ai également retenu de ce documentaire est que les accidents vaccinaux se produisent principalement chez des individus "à risque". Il ne semble pas que nous puissions les identifier en "prévention", sauf bien entendu si vous êtes d'une famille à Lupus ou SEP. Une simple consultation bien menée permet sans aucun doute d'identifier de telles personnes. Pour les autres, j'ai peur qu'il soit très difficile de les éviter. Cependant, le bénéfice global apporté à la société par la vaccination devrait justifier à lui seul que la société indemnise ces personnes sans barguigner.
De ce documentaire je retiens également qu'il serait judicieux que l'OMS fasse procéder à une étude épidémiologique sur les adjuvants vaccinaux, et que cette étude ne remettrait pas en cause le principe de vaccination, mais permettrait de diminuer les accidents.
Enfin, il me semble qu'il est de la responsabilité de chaque parent de procéder ou pas aux vaccinations "de confort". En ce qui me concerne, (ou plutôt en ce qui concerne mon fils) j'ai choisi de ne pas. Le vaccin anti varicelle n'est pas disponible en France (sauf pour les personnes atteintes d'une pathologie rénale dont j'ai oublié le nom). J'ai refusé la méningite, car en cas de contact on peut procéder au vaccin immédiatement (et le réseau d'alerte fonctionne très bien). Rotavirus et grippe, c'est également non, même si dans le cas de la grippe l'épisode tristement célèbre de la grippe Espagnole (30 millions de morts au bas mot entre 1918 et 1919) devrait me conduire à militer pour la vaccination de toute la famille.
Pour finir, j'avoue avoir la chance de faire suivre mon enfant par un médecin "responsable". Jamais le Gnome n'a reçu plus d'un vaccin à la fois, et les injections ont toujours été séparées d'au moins 6 mois, et repoussées en cas de rhume, gastro ou autre. Une meilleure sensibilisation des médecins aux risques vaccinaux contribuerait probablement à diminuer les accidents.
PS: j'ai dit n'importe quoi dans un de mes commentaires chez le Piou (enfin, pas moi... Roberta!). On peut tout à fait se faire vacciner contre la rougeole hors association Rubéole/Oreillons. Dont acte.
4 commentaires:
Je viens de lire ton post et en faite on se rejoint avec la réponse faite au commentaire de Roberta. Pour le calendrier il me semble que le documentaire est canadien, et le calendrier des vaccinations US et canadien est le même. Je ne pense pas qu'il est été "adapté" spécialement pour un public francais. Bon je peux pester sur les post tranchés du piou, mais y a un truc qu'on peut pas lui reprocher c'est que ça fait réfléchir (merd@ si il passe par ici il va se payer la grosse tête)
Narayan, tu te rends bien compte que ton assertion selon laquelle on ne peut se faire vacciner séparément de la rougeole, même assortie d'un démenti et d'une autocritique, entame sérieusement la crédibilité de ta note, et par extension, celle de Bergère.
Narayan, tu fais la tête ou quoi?
non pourquoi? Juste un peu débordée par l'administration de la recherche au sens large...
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